Traditions et coutumes
La Grolle:
La Grolle est un délicieux mélange de café et d’eau-de-vie servi dans un récipient de bois à becs façonné à la main. On déguste ce breuvage directement par un bec. Cette coupe de l’amitié reflète la convivialité. On raconte que les bergers de Savoie versaient ce mélange dans leurs sabots.
Les conscrits
Un conscrit est une personne qui était appelée, autrefois, à servir sous les drapeaux. On parlait alors de la conscription. Ce devoir a été aboli en 2000 (1998 et mis en place en2000 ) annulant ainsi le service national qui est à l'origine de cette tradition.
Cela n'empêche pas pour autant que les régions ont gardé le souvenir en perpétuant la Fête des conscrits dans tout l'hexagone.
C'est à Villefranche sur saône, capitale du Beaujolais, que cette tradition a pris le plus d'ampleur et même considérée comme une fête nationale. Les gens attendent leur année avec tellement d'impatience que les demi décade ont été mise en place pour couper la décennie en deux....
Cette tradition est née fin du 19° siècle lorsque des caladois ont voulu fêter leur appel à la conscription en descendant les rues tout en chantant et faisant la vague. Selon d'autres, elle serait née de personnes voulant fêter leur départ à l'armée en faisant une grande fête au village. Ce qui est sûr , c'est que les jeunes faisaient la bringue après avoir été tirés au sort pour le départ, puis ont gardé cette coutume malgré l'arrêt du tirage au sort et malgré l'arrêt du service national.
Dans certaines régions, il s'agit de fête de villages, dans le Beaujolais c'est la fête de tous les villages!
La tradition veut que les 20 ans soient à l'honneur. Dans certains endroits , comme à Villefranche sur saône, les classes ont leur propre drapeau. Cela s'est perdu dans la plupart des communes.
Le déroulement est sensiblement le même de partout. Les conscrits préparent leur défilé humoristique en réalisant un char sur un thème décidé à l'avance , ainsi que les costumes qu'ils porteront lors de la retraite aux flambeaux. Hormis villefranche qui ne compte pas de 10 ans, dans les autres communes, les 20 ans sont chargés de ''chapeauter'' les enfants. ils leur remettent cocardes et gibus qu'ils porteront lors du défilé du dimanche pour ''la vague''.
Généralement, la semaine qui précède la grande fête est réservée aux derniers préparatifs, remises de cocardes entre conscrits, hommages aux morts, visites des hopitaux et aux anciens....
Le samedi soir a lieu la retraite aux flambeaux où chaque classe déifle selon son thème tout en suivant son char sur lequel se trouve des boissons et plus généralement du vin. Ce défilé est suivi du mini bal qui ne dure pas logtemps car le lendemain il faut se lever de bonne heure. La journée est dure!!!
Chaque classe participe aux aubades des présidents. C'est a dire qu'elles sont accompagnées de musiciens qui viennet jouer un air de fanfare pour le réveil du président puis s'en suit un casse croûte. Ensuite, retour sur la commune pour la messe des conscrits puis les traditionnelles photos. Alors peut commencer ''la vague''.
Des centaines de personnes peuvent s'amasser le long du trajet pour voir ce spectacle. Les classes défilent par ordre de croissance accompagnées des fanfares et de leurs majorettes. Les conscrits revêtent alors leur traditionnelle tenue du smoking , gibus haut de forme, gants blancs , écharpes blanches et noeud papillon. Chaque classe fait ensuite son repas dan un endroit choisi avec soin puis le soir, les conscrits se retrouvent en soirée dansant pour le bal des classes.
Les plus courageux se remettent sur pieds pour aller faire ''le retinton'', qui est le repas de tous les conscrits (avec leur conjoint) et qui marque la fin des festivités en attendant l'enterrement de la classe l'année suivante.......
Une fresque est même dédiée à cetet tradition......
La fête des laboureurs (Drôme)
Autrefois à Motélimar, les laboureurs plantaieant le mai sur la place portant ce même nom. La fête pouvait durer trois jours.
Le premier était consacré aux cérémonies religieuse où les laboureurs et leurs bayles assistaient à la messe en portant des bouquets d'épis.
Après la messe, tout le monde se réunissait sur la place pour danser autour du mai. Des repas chhampêtres étaient organisés accompagnés de danses et farandoles.
Le lendemain, les laboureurs montaient sur des mules ornées de rubans et portant une femme ou une fille de laboureur. Ils allaient de ferme en ferme avec la musique pour distribuer le pain béni. Ils donnaient alors une sérénade et faisaient danser les familles. Une bonne table les attendait chez l'habitant.
Le troisième jour était le plus solennel et avit un but. Il s'agissait d'un concours de labour réalisé avec un charrue ornée de rubans. Celui qui faisait la raie la plus profonde et la plus doirte était le meilleur. Les prud'hommes parcouraient alors les raies afin de désigner le plus digne des laboureurs.
Aujourd'hui, les fêtes continuent et le roi est choisi par les jeunes du village. Il a pour sceptre , un pic couronné d'épi et tous ses assistants portent un épi à al boutonnière. Les concours de labours continuent le dernier jour qui suit les festivités....